[Lecture] Herbert Spencer et le "Darwinisme Social"

Hello,
Juste pour vous conseillez, si ce n'est pas déja fait, la lecture de cet auteur anglais tombé aujourd'hui dans l'oubli mais qui pourtant à fortement influancé son époque. On y parle de refus de l'état, de liberté, d'égalité et même de droits naturels ( spéciale mention à Cheeta ). Ne voulant pas travestir la pensée de l'auteur par mes interprétations, je me contente de voir suggère de vous y essayez sans en dire plus plus pour l'instant.

Pour info je suis tombé sur son nom, qui m'était alors inconnu, en lisant l'excellent roman "semi autobiographique" de Jack London, " Martin Eden", égalemment un excellent ouvrage à mon sens.

Le darwinisme social... hum... pauvre Darwin.
Juste pour info: (source Wikipédia) :

Citation :

Sur le plan politique, le darwinisme social a servi à justifier scientifiquement plusieurs concepts politiques liés à la domination par une élite, d'une masse jugée moins apte. Parmi ceux-ci notons le colonialisme, l'eugénisme, le fascisme et surtout le nazisme. En effet, cette idéologie considère légitime que les races humaines et les êtres les plus faibles disparaissent et laissent la place aux races et aux êtres les mieux armés pour survivre (Ernst Haeckel).
De nos jours, le darwinisme social inspire encore certaines idéologies d'extrême droite.

Citation :

C'est ainsi qu'elle sera développée, en 1902, par Pierre Kropotkine dans son livre L'Entraide : Un facteur de l'évolution une critique claire vis-à-vis du darwinisme social.
Dans cet ouvrage, le prince et anarchiste russe répond, spécifiquement, aux théories de Thomas H. Huxley publiées dans La Lutte pour l'existence dans la société humaine en 1888. Kropotkine, sans nier la théorie de l'évolution de Darwin, y précise que les mieux adaptées ne sont pas nécessairement les plus agressives, mais peuvent être les plus sociales et solidaires. Il fournit des exemples empiriques du règne animal, ainsi que de ce qu'il appelle les « Sauvages », les « Barbares », les villes médiévales, ainsi que le temps présent. Kropotkine ne nie pas non plus l'existence de compétition, mais pense que la compétition est loin de constituer le seul facteur de l'évolution, et que l'évolution progressiste est plutôt due à la socialisation et à l'entraide mutuelle.

Ahh peut importe ce que les uns et les autres ont pus coller comme idées sur les mots "Darwinisme social" il y en a un grand nombre d'interprétation et les utilisations frauduleuses d'idées philosophiques est chose courante... J'ai juste mis ca car c'est ainsi qu'on appellé pendant un certains temps la théorie de Spencer, à tord ou à raison.

On a bien essayé de faire passer Nietzsche pour un défenseur des régimes totalitaires et des Nazis en Allemagne...

Certes, sauf que le darwinisme social, par essence, c'est l'élimination des moins adaptés et la survie des plus aptes. De plus, Mr Spencer n'était même pas darwiniste mais plutôt pro-Lamarck je trouve donc ça assez cocace.
Apres c'est peut être une bonne lecture pour la culture générale, je ne dis pas le contraire mais je suis désolé, je trouve ça puant. Enfin, je vais pas insister, apres tout vous lisez un peu ce que vous voulez hein

Non Tenaka, tu te trompes. Il n'y a pas 1000 interprêtations du "darwinisme social". Le "darwinisme social" est effectivement ce qu'Andréalphus dit qu'il est. C'est fondé sur une falsification de la pensée de Darwin et c'est une ineptie scientifique.

Sur le sujet:
Patrick Tort, L'effet darwin, Seuil, 2008.

J'entend par là qu'il y a plusieurs théories, parfois différentes qu'on interpréte comme du "Darwinisme social" alors que ce n'est pas toujours le cas. Sinon pour revenir à Spencer, il y a plus que que ca dans ses ouvrages, si l'on deigne les lires sans trop de préjugés, il était évolutioniste et même si il n'était apparament pas un disciple de Darwin, il en a effet repris plusieurs de ces théories.

L'opposition social etre le "faible et le fort" a, en effet, servis de base à plusieurs courants politiques d'extrème droite et fascistes, mais elle est aussi utilisé en sociologie pour expliquer les relations entre différentes classes de la population. Je ne pose pas ce genre de théorie comme dogme à suivre mais simplement comme sujet d'étude à comparer avec le réel. On retrouve notamment cette idée chez Nietzsche lorsque ce dernier parle de la morale des faibles et morale des forts. J'ai bien conscience que c'est un terrain glissant de nors jours où le socialisme est devenu la norme "bien pensante" de notre société mais je pense qu'il pourrait être utile et salutaire, du point de vue de la reflexion intellectuelle, de laisse de coté les considérations éthiques (dans le cadre de l'étude) pour se pencher sur ce que ca la réalité sociale nous apprend.

Je ne prétend pas tout comprendre de mes lectures, et j'en fais peut être une interprétation bien personnelle mais je pense qu'il faut tout de meme prendre la peine d'essayer de lire ce genre d'ouvrage même si on adhère pas à l'étiquette qu'on lui à collé dessus.

a mon sens un des points qui obscurcit enormement le débat autour du "darwinisme social"est le choix implicite du point de vue individuel.
prit a l'échelle collective un groupe qui entretien sa propre biodiversité en aidant les plus faibles aurait(semble t'il)plus de chance de survivre a moyen et long terme.
reste a voir jusqu'a quel point et alors la le debat deviens passionnant.

tout ca pour dire que l'angle d'approche selon qu'il soit collectif ou individuel influence fortement voir determine les conclusions finales...comme le suggere fort bien la theorie des paradigmes(mode pub ON : j'anime un stage sur le sujet en fevrier...mode pub OFF)


merci pour les references tenaka en tous cas