Hanchindi vous salut

Bonjour à tous.

Mon jeune padawan Montaigne faisant partie de la communauté, je m'en viens parmi vous...

Dans ma tumultueuse et fougueuse jeunesse, j'ai pratiqué le rugby, puis toujours attiré par les activités turbulentes, je commencé la boxe anglaise et la lutte. Après quelques années d'arrêt, et une grave maladie, j'ai repris par le karaté shotokan.
Deux ans plus tard, le prof de mon club ayant invité Adaniya Seisuke pour un stage de kobudô, j'ai entrepris l'étude de cette discipine.
Un an plus tard, sur les conseils de mon prof, je suis allé à une fête okinawaïenne où j'assistait à une démonstration de karate, donnée par Shimabukuro Yukinobu (uechi-ryû),Takemi Takayasu (uechi-ryû) et Ôshiro zenei (gôjû-ryû). L'année suivante, je commençais le gôjû-ryû et le kobudô sous la direction d'Ôshiro

De nombreux séjours à Okinawa pendant lesquels j'ai pratiqué sous la direction de Higa Seikichi, Kiyuna Chôyu, Hokama Tetsuhiro en gôjû-ryû, Matayoshi Shinpô, Gakiya Yoshiaki en kobudô. Pendant ces séjours, j'ai aussi eu l'occasion de pratiquer le uechi-ryu, shôrin-ryu et surtout le Hakutsuru-ken (boxe de la grue) de Matayoshi Shinpô et Hokama Tetsuhiro.

Lors d'un stage à paris, sous la direction de deux experts okinawaïens, Maeshiro Shusei et Shimabukuro Tsuneo, du kônan-ryû karate et matayoshi kobudô, j'ai découvert ce style de karate proche du uechi-ryu. Le hasard a voulu que le dôjô de Shimabukuro Tsuneo se trouve très près de la maison de mes beaux-parents à Okinawa. Depuis deux ans, c'est donc dans ce dôjô que je m'entraîne assidument durant mes séjours à Okinawa.

Pendant mes années de fac., j'ai eu l'opportunité de pratiquer le kendô, taiji-quan, aikidô.

Au plaisir...

Bienvenue Hanchindi!!!!

Citation :

Mon jeune padawan Montaigne faisant partie de la communauté, je m'en viens parmi vous...

Nan, mais il faut pas exagérer non plus... encore mon Beau padawan, ou alors mon Elégant padawan, ou bien encore mon Gracieux padawan, ça aurait été, mais jeune, là, tu y vas un peu fort!!!

oh!

un revenant!

z&lut !

Chalut

Salut Hanchindi. Les amis de mon teigne sont mes amis.

Merci pour ces bienvenues.

poil au c.... et bienvenue à toi!

@Prophet: mais c'est pas un ami, c'est le type qui passe sontemps à me taper dessus .

Sinon: salut!

C'est bien vrai, ça. On n'est pas ami, juste des relations de travail... il travaille, je corrige (oui, oui, das tous les sens du terme

@Montaigne

Je croyais que c'était çà la définition d'un ami.

salut et bienvenue (quoique que c'est pas moi qu'ait les clés)

petite question en passant . On dit souvent que les Japonais n'enseignent pas forcément les vraies techniques ou les okuden aux non japonais .
Je ne sais pas si c'est-ce la même chose à Okinawa (vu qu'en fonction de ce qu'on veut démontrer parfois Okinawa fait partie du Japon et parfois non ) et toi en particulier, ayant reçu l'enseignement de professeurs Okinawaiens , quel est ton avis, ressenti sur la question ?

Je ne veux pas faire de généralités et dire que les Japonais, Okinawaïens compris, n’enseignent bien qu’aux Japonais me paraît peu vraisemblable. Peut-être avant guerre ou juste après, mais à notre époque, les Japonais se rendent bien compte que les AM, quels qu’ils soient, sont bien peu de chose face aux armements modernes.
En ce qui concerne les okuden, ce NE SONT PAS des techniques cachées, mais justes des techniques évoluées. Okuden 奥伝, signifie « transmission du fond », ce qui est au fond, n’est pas secret, c’est juste que ce n’est pas accessible à tous au même moment.

Maintenant, en ce qui me concerne personnellement, la question est biaisée.
J’avais de nombreux avantages dans ma poche. La première fois que je suis allé à Okinawa, c’était accompagné de mon prof, lui-même Okinawaïen ; je parlais le japonais et m’intéressait à la culture et l’histoire d’Okinawa ; j’ai séjourné seul à Okinawa et ai rencontré des gens, tout en pratiquant et me cultivant ; j’ai épousé une Okinawaïenne ; nombre de mes sensei sont amis de ma belle-famille (par pur hasard !)…
Pour eux, je suis un « henna-gaijin », un étrange étranger, ce qui les étonne et les charme.

Je ne pense pas que les Japonais, dans leur ensemble fasse une distinction, mais il faut aussi prendre en compte le « feeling », ce qui particulièrement vrai pour les Okinawaïens.