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 Mickey Rourke

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2 participants
AuteurMessage
Chene

Chene


Masculin Nombre de messages : 812
Pratiques actuelles : Mazurka, scottish, chapelloise....
Date d'inscription : 24/03/2008

Mickey Rourke Empty
MessageSujet: Mickey Rourke   Mickey Rourke Icon_minitimeDim 22 Fév - 9:39

En cherchant pourquoi qu'il avait un visage aussi.. heuh... comme ça; je suis tombé sur ces interviews sur les forums d'allociné, qui datent un peu....

Interview 1

Citation :

KO, debout
Mickey Rourke, 48 ans, acteur dans «Sin City» et revenant inespéré après quatorze ans d'errance en séries B.

Par Sabrina CHAMPENOIS
mercredi 18 mai 2005





Dans Sin City, Mickey Rourke est Marv. Cet ancien taulard n'a plus qu'un but dans la vie : venger Goldie, son amour de prostituée assassinée par un psychopathe-karatéka-cannibale. Dans ce rôle-là, antithèse du gentil Frodon du Seigneur des anneaux, Elijah Wood est bluffant. N'empêche, Wood ne fait pas le poids face à Rourke, qui le balaie de sa monstrueuse présence. Physique, pour commencer. Montagne de muscles, visage comme passé par une séance de morphing expérimental, il est mi-Hulk mi-Terminator, semble droit sorti d'un de ces marvel comics auxquels est affilié le dessinateur Frank Miller, auteur de la BD originelle et coréalisateur du film avec Robert Rodriguez. Surtout, regard revenu de tout, voix grave et douce même quand il subit ou inflige les pires châtiments, Rourke fait de Marv un crève-coeur, un requiem à lui seul.

«Tout le monde dit que Sin City signe mon come-back... J'espère, mais j'ai peur.» Mickey Rourke est attablé à la terrasse de sa chambre du Martinez, devant un café noir et un paquet de Marlboro. Souriant, attentionné, il dit qu'on a de la chance de le rencontrer maintenant plutôt que la veille, qu'il sort d'une nuit terrible, avec une crise d'angoisse qui l'a fait appeler son agent à 5 heures du matin. «J'avais besoin de parler. Je suis ravi d'être là, en même temps je suis terrifié à l'idée que l'enfer pourrait recommencer... Je reviens de si loin.»

«Autodestruction». Il est méconnaissable, visage à l'évidence brouillé par de multiples interventions de chirurgie esthétique ­ nez, yeux, pommettes, menton, lèvres. Disparus le sourire relevé aux commissures et les paupières plissées à la façon des chats somnolents, qui firent de l'interprète de Rusty James, de Neuf Semaines et demie et autre Angel Heart un des acteurs les plus hot des années 1980. Idem la silhouette fine et nerveuse, remplacée par cette masse impressionnante qu'atténue à peine le veston marine. «Je suis passé par de tels moments d'autodestruction, vous ne pouvez pas imaginer.»

Mickey Rourke avait quasiment disparu de la circulation depuis une quinzaine d'années. On le voyait surgir de temps à autre dans des navets (Love in Paris), faire un semblant de come-back convaincant via Coppola (l'Idéaliste, 1997), puis cumuler les seconds rôles de-ci de-là (face à Nicholson dans The Pledge ou à Bob Dylan dans Masked and Anonymous)... Dans ces cameos, il lui suffisait de cinq minutes pour s'inscrire dans les mémoires, par exemple en taulard travesti à faux cils et maquillage de Joker dans Animal Factory de Steve Buscemi. En même temps, à mesure que s'accentuait sa mutation physique, on avait l'impression d'assister à l'ultime tour de piste d'un sublime animal mué en bête de cirque. «Personne ne voulait plus tourner avec moi, surtout les producteurs. Mes scènes dans la Ligne rouge de Terrence Malick ont été coupées au montage, et ça n'est pas le seul film dont j'ai disparu... Mais ils avaient leurs raisons.»

«La colère». Mickey Rourke répète que, pendant des années, il n'a été «qu'une merde» («a piece of shit»), qu'il a tout gâché alors qu'il avait «une femme magnifique, une belle et grande baraque, plein d'argent, plein de propositions de boulot». Mais voilà, «je suis devenu dingue, je passais ma vie avec les Hell's Angels, à faire n'importe quoi, une violence insensée...» Il ne s'appesantit pas sur les détails, mais on sait que, entre autres, son mariage avec l'actrice-mannequin Carre Otis a été jalonné de tabassages (ils ont divorcé en 1994, il attend toujours «qu'elle revienne à la maison»).

«Certains ont dit que je me droguais, que je buvais, c'est faux, dit-il. Mon grand-père est mort d'alcoolisme à 37 ans, mon oncle à 42, mon père à 49, je n'allais pas m'y mettre... Moi, mon problème, c'est la colère. Quand j'ai commencé ce métier, j'avais des idéaux, et puis j'ai compris que le système était pourri, dominé par la médiocrité : ça m'a désespéré. Alors j'ai décidé de baiser Hollywood mais c'est Hollywood qui m'a bouffé. J'ai retourné le désespoir contre moi et mes proches... Je me suis retrouvé seul, sans domicile, à guigner le moindre dollar quand j'en claquais des milliers en cinq minutes, contraint à brader mes motos de collection pour louer un studio... Souvent, je me suis dit que j'aurais mieux fait d'en finir. D'ailleurs, sans mon thérapeute, je ne m'en serais pas sorti.» Il en est à «une séance et un coup de téléphone par semaine» et a tenu à la présence de son psy pour la première américaine de Sin City. «Au départ, l'idée d'aller consulter me faisait honte, c'était une faiblesse : d'où je viens, on réagit avec les poings, pas en s'allongeant sur un divan.»

Ange gardien. Mickey Rourke est né le 16 septembre 1956 à Schenectady, dans l'Etat de New York, a grandi à Miami, élevé par une mère divorcée. «Ma vie, c'était la rue, je n'ai pas eu d'autre éducation.» A 19 ans, après avoir envisagé de devenir boxeur professionnel, il part pour New York, où il s'inscrit au Lee Strasberg Institute (l'Actors Studio), parallèlement à ses petits boulots ­ gardien de parking, marchand ambulant, videur d'une boîte de nuit... Des pièces de théâtre, quelques petits rôles au cinéma, puis il fait ses débuts sur grand écran dans 1941 de Spielberg (1979), est remarqué dans Diner (1982) et explose dans Rusty James de Coppola (1983)... Dix ans plus tard, il implose, reprend la boxe en vue de devenir pro, rêve d'un titre, accumule les entraînements. «C'est mon psy qui m'a convaincu d'arrêter. Je commençais à perdre la mémoire, mes examens neurologiques étaient inquiétants.»

Aujourd'hui, il se dit «serein malgré les retours d'angoisse», sait qu'il peut compter sur deux ou trois vrais amis, au premier rang desquels l'actrice française Agathe de La Fontaine. («On nous dit amants, c'est de la connerie, elle est simplement une personne inestimable, d'une force incroyable.») Tout irait bien. N'était la mort de son frère cadet Joe, il y a quatre mois (d'un cancer) : «Tenez, je vous donne une photo de nous deux, je veux qu'il m'accompagne partout.» Ange gardien pour rédemption inespérée.


Interview 2

Citation :

FESTIVAL DE CANNES Son rôle dans «Sin City» de Robert Rodriguez et Frank Miller marque son retour
RENCONTRES

Mickey Rourke, après l'enfer

L'ex-sex symbol des années 80 revient de loin. «Le visage monstrueux de Marv ressemble à ce qui était au fond de moi», dit l'acteur de son personnage d'ex-taulard défiguré, violent et philosophe. (Photo G. Julien/AFP.)

Emmanuèle Frois
[20 mai 2005]
L'ex-sex symbol des années 80 revient de loin. «Le visage monstrueux de Marv ressemble à ce qui était au fond de moi», dit l'acteur de son personnage d'ex-taulard défiguré, violent et philosophe. (Photo G. Julien/AFP.)

Cabossé par la vie et par les coups. Ceux qu'il a donnés, ceux qu'il a pris. Son visage fracassé ressemble à un champ de bataille dévasté par le bistouri et la boxe. Oui, Mickey Rourke n'a plus rien du séducteur qui rendait fou Kim Basinger dans 9 semaines 1/2. A 48 ans, il a une gueule, des cicatrices. Et il est revenu de l'enfer. «Etre ici, à Cannes, c'est vraiment inespéré. Peu de gens ont une seconde chance dans la vie», confie-t-il. Dans Sin City de Robert Rodriguez et Frank Miller, il est Marv, ex-taulard défiguré, violent et philosophe, parti en guerre pour venger la mort de sa bien-aimée Goldie. «Le visage monstrueux de Marv ressemble à ce qui était au fond de moi. C'était presque une torture de vivre cet effet de miroir, de voir celui qui n'était plus réapparu ainsi. Lorsque, en fin de journée, on ôtait le maquillage, j'étais soulagé que le masque tombe.»

Mickey Rourke sait qu'il n'aura jamais l'âme en paix, que les vieux démons sont là, tapis dans l'ombre, prêts à resurgir. Mais au moins il en a conscience. «Tout était cassé en moi mais je ne savais pas comment recoller les morceaux.» L'acteur est de la race des survivants. Physique musculeux et imposant, mains larges comme des battoirs, marquées de tatouages délavés par le temps. Les années 80 l'élèveront au rang de sex symbol. Les années 90 marqueront sa chute. Il devient le bad guy, le Hell's Angel bientôt banni d'Hollywood. «J'ai été plus bas que terre. J'en étais le premier responsable, j'ai été mon pire ennemi. J'ai tout perdu : ma femme, ma maison, ma fortune, la crédibilité, le respect... A Hollywood, plus personne ne voulait me donner du travail. On pensait que j'étais fou. Et c'était vraiment le cas. Mon psychiatre m'a aidé. Je pensais résoudre mes problèmes en un an. Il m'en a fallu dix. Je ne fais plus qu'une séance par semaine.»

Le fait d'avoir accompli ce voyage intérieur, long et douloureux, rend l'homme en souffrance d'autant plus émouvant et attachant. Le gamin de Schenectady qui a grandi à Miami confie avoir eu «une enfance difficile». Il n'en dira pas plus mais explique seulement le processus que l'a mené vers l'autodestruction. «Enfant, je n'arrivais pas à me défendre. A l'âge adulte, on s'en souvient et on en a honte. Puis cette honte s'est métamorphosée en rage, en colère, en violence incontrôlable.» Très tôt, il utilise ses poings sur le ring. «La boxe a été un élément à la fois destructeur et positif. En recevant les coups, je me punissais. Mais, d'un autre côté, je me prouvais que j'étais un homme. Je m'entraînais jusqu'à épuisement, je voulais gagner. J'ai abandonné la boxe parce que j'avais été gravement blessé. Mais je savais que j'y reviendrais. Je suis retourné sur le ring à 34 ans. C'était une pure folie.» Parmi d'autres...

Jouer la comédie, être un autre, ne l'a-t-il pas aidé ? «J'ai beaucoup appris à l'Actor's Studio. Mais avec la méthode, il faut sans cesse se remémorer son passé. Et c'était évidemment douloureux.» Il avait fait des débuts prometteurs dans Rusty James de Coppola, poursuivit son ascension avec L'Année du dragon de Michael Cimino, Angel Heart d'Alan Parker et Barfly de Barbet Schroeder, l'un de ses derniers grands rôles, dans la peau de Bukowski. «Ensuite, je n'ai joué que dans des films dont j'ai honte. Je n'ai pas encore trouvé le rôle de ma vie. Je ne cherche pas à être satisfait. Ce n'est pas dans ma nature. Comme vous l'avez compris, je suis quelqu'un d'extrême. C'est un combat de tous les jours de ne pas aller vers la destruction.»

Il croit en Dieu. «Je prie tous les jours. Aide-toi, le ciel t'aidera... J'ai hâte d'être au Paradis. Ce sera vraiment très cool.» En attendant, il a décidé, enfin, d'embrasser la vie tant que le diable est en vacances.
Sin City, de Frank Miller et Robert Rodriguez (Etats-Unis), sortie en salle le 1er juin.

Je pressens un Huit, (colère, vengeance, excès, "je suis un survivant") ... mais peut être ai-je raté quelque chose... Wink
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Paploo
Président
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MessageSujet: Re: Mickey Rourke   Mickey Rourke Icon_minitimeDim 22 Fév - 12:07

8 ou 4 ou... Question
mais faut faire gaffe aux gros signes de rouge ^^

je ne sais pas si l'interview suffit Smile
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