Egoïsme or not ?

http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89go%C3%AFsme

Citation :

Car si l'égoïste ne considère que ses intérêts personnels, l'individualiste considère l'intérêt des individus et non le sien uniquement. Par exemple, faire partie d'une organisation n'est pas incompatible avec le principe d'individualisme.

en quoi je ne peux pas refuser de reconnaître d'autres droits que les miens et exploiter les membres d'une association en m'y intégrant préalablement ?
j'ai besoin de l'autre pour satisfaire mon égoïsme (sans eux, moins ou pas de jus de fruits et de gateaux de la kermesse...)

Citation :

L'égoïsme peut se baser sur l'idée d'importance de soi et l'instinct de survie, à savoir l'ensemble des tendances ou instincts qui poussent l'individu dans le sens de sa conservation à court terme et de son développement personnel. C'est ignorer qu'à moyen terme et à long terme, notre existence dépend de celle des autres.

l'égoïsme ne se définissant que par un individu X empiétant (ce qui inclue ne pas respecter le dogme de Y) subjectivement (DN compris mais ce n'est pas la question) sur un individu Y je ne comprends pas cette définition.
Dans ce cas, Y est égoïste car, en se plaignant d'une manière ou d'une autre (sinon il ne se sent pas agressé auquel cas il ne nomme pas l'égoïsme de X comme tel) à lui même ou aux autres poursuit lui même un but personnel qui peut être de conserver son dogme en nommant X égoïste (cad l'intégrer dans son dogme, lui donner une lpace par rapport à celui ci) l'individu qui le remet potentiellement en cause.
Au sujet de la seconde affirmation l'égoïsme étant dépendant du jugement de l'autre, j'ai du mal à "comprendre" cette phrase qui le fait exister hors de tout contexte...

Je suis dans le flou total face à ces définitions Wikipédia que je lisais pour clarifier mes idées.

Qu'est ce que l'égoïsme ?

une éthymologie pour aider ? des définitions plus claires et/ou exhaustives me permettant de mieux comprendre des idées que j'aurais pu louper ? des objections à mes objections m'aidant à comprendre la notion ?
ou bien peut être est ce que ce concept est basé sur un faute de logique ? ou bien peut être est ce que j'ai l'illusion que mes propos sont cohérents et pertinents alors que ça n'est pas le cas ?
ou peut être quelques remarques venant alimenter et clarifier mon embryonnaire réflexion ?


(j'ai posté ce sujet sur plusieurs fora pour avoir des avis variés... )

Une déf que j'aime bien :

Citation :

L'égoiste c'est qqn qui ne pense qu'à lui au lieu de penser à MOI

Plus serieusement dans son acception courante,il me semble que c'est un terme totalement subjectif éxprimant plutot la sensation de celui qui l'utilise de ne pas avoir été suffisament prit en compte ou qqchose comme ca.

Egoisme opposé d'altruisme à un poil de coui... de mouche près (plus les incertitudes de mesure, parce qu'une mouche ça bouge pendant qu'on mesure ses parties intimes )

Egoisme serait la tendance à centrer sa manière de voir les choses (actions, paroles, concepts) sur le bénéfice apporté sur sa propre petite personne
Altruisme serait la tendance à voir si les mêmes choses ne peuvent pas apporter un bénéfice à un tier ou à la communauté.


Il m'est déjà arrivé de dire "j'ai été egoiste" par rapport à telle personne ou telle chose.
Vous aussi je pense (j'espère ).
Mes "vicitimes d'egoisme" ne m'avaient pas traité d'Egoiste pourtant. Donc la vue subjective n'est pas pour moi que pour la "victime".

Mais bon, je ne peux pas poursuivre plus loin, je ne suis pas autant porté sur la sémantique que vous deux avec ma petite cervelle de poulpe du sud, je risque le mal de crâne

C'était ma participation au débat à hauteur de 1 centime d'€

A mes yeux, l'égoïsme ne peut exister que lorsqu'il y a relation avec un ou des tiers.

Seul sur une île déserte, l'égoïsme ne signifie rien.

Dans la relation avec le ou les tiers, il y a un ensemble d'actes qu'il est commun d'accomplir afin de faciliter cette relation. Ces actes n'apportant toutefois pas systématiquement un avantage direct, celui qui les accomplit doit comprendre où son intérêt se trouve afin de se motiver. L'égoïsme apparaît dans ce jugement là, lorsqu'on est trop restrictif par rapport à ce qu'on pense devoir être fait pour le tiers.

Exemple simple: pisser, déféquer, manger, sont des actes que j'accomplis pour moi et moi seul. L'avantage des tiers dans ces actes n'est qu'indirect: car je mange je ne meurs pas et continue donc d'apporter amour et affection aux miens. Essuyer la cuvette des toilettes après avoir pissé à côté, ça c'est un truc qui moi ne m'apporte rien de façon directe, mais qui est fait pour favoriser la vie à deux. L'égoïsme apparaît là où je considère que la cuvette peut être essuyée par l'autre, mes chaussettes ramassées par l'autre etc. car, comme l'a dit L'Oréal, je le vaux bien.

oui cheeta
plus je réfléchis plus ce me semble être la seule définition valable

je vais rééditer wikipédia d'ici qq jours (disons 5) si personne sur ce forum ou les autres ne m'a prouvé que j'avais torts...


mais qu'appelles tu acceptation non courante ? une autre plus proche du "mot" ? d'un autre temps ?
si c'est une définition différente cela m'intéresse

Si on considère qu'il y a un fond commun, comme ne pas laisser des toilettes sales en sortant, alors tout n'est pas subjectivité, non?

La question est: y a-t-il un tel fond commun et que mettriez-vous dedans?

@ Tintin : Je pense aussi qu'il existe un "fond commun", cependant celui-ci reste subjectif mais dans un sens plus large, une sorte de subjectivité culturelle. C'est justement le fait que nous possedons tous certains reperent culturels indentiques qui fait qu'il existe une sorte de principe transcendantale de l'égoisme. L'égoisme d'un chinois ne sera peut etre pas la meme que celui d'un francais, même si certains principes seront indentiques.

Ensuite sur le principe d'égoisme en lui même, on peut également voir comme un manque empathique. La seule différence entre l'égoiste et l'altruiste se trouverait donc dans le fait que l'altruiste réussit à se mettre à la place des autres ( grossièrement...) et qu'il agit en fonction d'un rapport avec sa personne, en quelque sorte on pourrait dire qu'il agit avec autrui pour lui même (comme " l'égoiste") mais en se projettant à la place d'autrui.

Une place pour la notion d'inconscient collectif?

Ou autrement, si une norme sociale est "unanimement" admise, parle-t-on toujours de subjectivité?

Et si oui, ne faudrait-il pas distinguer entre la subjectivité de l'individu de celle de la collectivité?

@ Tenaka : +1

Citation :

Ou autrement, si une norme sociale est "unanimement" admise, parle-t-on toujours de subjectivité?

En connait tu une?
Moi comme ca ca me viens pas...Il y a toujours des déviants qqpart non?

Citation :

Et si oui, ne faudrait-il pas distinguer entre la subjectivité de l'individu de celle de la collectivité?

Yep.

Citation :

La question est: y a-t-il un tel fond commun et que mettriez-vous dedans?

Je crois qu'on peut constater chaque jour l'éxistence d'un fond,disons...Largement partagé.
Une attitude consideré comme "égoiste" peut etre un bon indicateur que le fond,sur le point precis observé,n'est pas "partagé".

cheeta a écrit:

En connait tu une?
Moi comme ca ca me viens pas...Il y a toujours des déviants qqpart non?

Yep. Mais peut-on prendre un déviant, donc une exception, pour infirmer une règle? Ou n'est-ce pas plutôt l'exception qui confirme la règle?
[/quote]Je crois qu'on peut constater chaque jour l'éxistence d'un fond,disons...Largement partagé.
Une attitude consideré comme "égoiste" peut etre un bon indicateur que le fond,sur le point precis observé,n'est pas "partagé".[/quote]
Pas nécessairement, à mon avis. Cela peut aussi être le signe que le fond est partagé, mais qu'on est trop paresseux pour apporter sa pierre à l'édifice et qu'on part du principe que l'effort de tous les autres sera suffisant (par exemple le petit plus pour l'écologie).

Ou encore parce qu'on ne respecte pas suffisamment l'autre pour sacrifier un peu de son bien être (les 5 secondes pour nettoyer la cuvette) au profit du bien général (vivre en harmonie dans la communauté).